Théâtre | Palimpseste Memory

Majordome expérimenté, Mat est tout nouvellement employé par Louis pour s’occuper de sa mère. Il est très flatté d’apprendre que cette dame n’est autre que Madame Selzer, la veuve d’un ancien président de la République décédé depuis quelques années.

Cette nouvelle expérience va pour le moins être singulière puisque il va apprendre, après coup, que Madame est touchée par la maladie d’Alzheimer, cause de bons nombres de péripéties…

Avec dans le rôle de :

• Mat Salvare : Cyrille Hautot
• Madame Selzer : Corinne Martin
• Laura Clyde : Fabienne Neves
• Louis Clyde : Cédric Coppin
• M. Maquignon : Serge Cavanna

Une pièce qui fait passer un message fort sur la maladie d’Alzheimer

L’intention première de cette pièce se veut être un témoignage des affres de la maladie dite d’ »Alzheimer ».
L’idée était de mettre en exergue sa complexité à la fois dans ce qu’elle a de dramatique mais également dans les situations burlesques desquelles se dégage une certaine drôlerie, une légèreté.

Dramatique évidemment pour le malade qui perd progressivement et de manière inéluctable la mémoire… et ipso facto la raison mais aussi pour la famille, les accompagnants qui se trouvent désarmés face aux épreuves bouleversantes de cette maladie.

Légère et drôle aussi, quand une capacité de distanciation s’opère, de par les situations ubuesques auxquelles font face les proches et qui ouvrent sur une métamorphose du réel, un imaginaire fantaisiste, un univers fantasmagorique.

La seconde intention est aussi d’interpeler sur l’image de cette maladie dans notre société occidentale et de manière générale sur la place et la considération à donner à la vieillesse aujourd’hui.
« Palimpseste memory » est avant tout présenté par le prisme d’une histoire de famille « aisée » qui est confrontée au révélateur de la démence sénile, mettant ainsi en lumière l’universalité des hommes et de leurs sentiments face à cette maladie.

Enfin, l’auteur, à partir de rencontres et de lectures documentées, a pris le parti de se positionner vis-à-vis de cette maladie notamment en dénonçant la course spéculative des laboratoires pharmaceutiques pour trouver le médicament « miracle » et également en privilégiant l’accompagnement et le maintien du malade à domicile, lieu de tant de repères et de souvenirs.