Transports scolaires : une situation préoccupante, une frustration grandissante. Grand Paris Sud agit.
Depuis plusieurs semaines, nous constatons, comme de nombreux habitants de Saintry-sur-Seine, des difficultés croissantes dans le fonctionnement du service de transport scolaire. Retards, perturbations d’itinéraires, et parfois même des enfants laissés sans prise en charge à des arrêts de bus, sont autant de problèmes qui nous préoccupent.
Une situation inacceptable pour nos familles
En tant qu’élus, nous entendons la colère et l’inquiétude légitimes des familles. Nous partageons leur constat : cette situation n’est pas acceptable et doit évoluer rapidement.
Grand Paris Sud et Île-de-France Mobilités interpellés
Conscients que ce problème dépasse les frontières de notre seule commune, nous travaillons en étroite collaboration avec les autres élus du Grand Paris Sud. Ensemble, nous exerçons une pression constante sur Île-de-France Mobilités, l’autorité compétente, pour qu’elle prenne la mesure de l’urgence et apporte des solutions concrètes.
Notre engagement : améliorer durablement le service
Notre objectif est clair : garantir à tous les enfants de Saintry-sur-Seine un service de transport scolaire fiable, sûr et de qualité. Nous ne relâcherons pas nos efforts tant que cette exigence ne sera pas satisfaite.
Communiqué de Stéphane BEAUDET
Président délégué et vice-président en charge de l’attractivité, de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation de Grand Paris Sud

Comme indiqué le 20 Janvier matin, avec Michel Bisson, j’ai convoqué les deux entités responsables de notre réseau de transport : la société Keolis, exploitante du réseau, et Île-de-France Mobilités, autorité organisatrice.
Pourquoi ?
Parce qu’en ce début d’année 2025, les habitants et usagers sont soumis à très rude épreuve entre la renumérotation des lignes (c’était nécessaire, la communication préalable a été faite mais forcément le jour J ça ne passe jamais comme prévu…), les modifications de tracé de certaines lignes avec un renfort d’offres (Les Bocages ont dorénavant des bus le dimanche) et, surtout, une quantité anormalement élevée de trajets purement et simplement annulés ces 15 derniers jours.
Que se passe-t’il ?
Deux problèmes majeurs : il manque des bus et il manque des capacités de maintenance des bus. En clair, il n’y a pas assez de bus, du coup ils roulent plus qu’il ne faudrait et s’abîment plus vite. Or, les capacités (humaines comme techniques) de maintenance ne suivent pas pour tenir le rythme. Il faut donc briser ce cercle vicieux pour éviter la catastrophe industrielle qui se profilait !
Quelles sont les mesures prises et leur calendrier ?
Trois mesures immédiates ont été actées pendant notre réunion :
- l’augmentation de 50% de la capacité actuelle de maintenance par le fonctionnement de l’atelier 23h/24 + le samedi = mise en place ce soir ;
- la mise à disposition de 16 bus articulés de la RATP rénovés = mi-février ;
- la mise à disposition de 16 bus articulés de la RATP rénovés = mi-février ;
- l’acquisition en urgence par Keolis de 20 véhicules neufs au gazole norme Euro6 alimentés HVO (biocarburant) = dernier trimestre 2025.
Sachant que, par des mesures internes au groupe Keolis, 18 véhicules ont intégré le parc de TISSE entre le 16 et le 20 janvier.
Une 4ème mesure a par ailleurs été mise à l’étude pour augmenter la capacité des dépôts actuels (celui de Bondoufle la Marinière et celui de Corbeil) dans l’attente, j’y reviendrai, de la livraison du futur nouveau dépôt de Bondoufle/Bois Bailleul afin de consolider, durablement, les installations de maintenance.
Quand verra-t-on une amélioration concrète?
Dès cette semaine, la situation doit s’améliorer sensiblement avec l’injection des 18 véhicules pré-mentionnés, puis une seconde étape d’amélioration est attendue mi-février avec 16 autres bus supplémentaires. De même, le fonctionnement en presque 3X8 de la maintenance, 6 jours sur 7, devrait rapidement produire ses effets.
Nous avons également traité de la fin des travaux sur le site propre, notamment ceux au-dessus de la gare d’Evry-Courcouronnes où cela fait plusieurs semaines que le chantier est interrompu ! L’ensemble des parties prenantes (IDFM, SNCF, GPS, entreprises de chantier) se sont engagés à relancer rapidement le chantier pour le terminer, impérativement, d’ici l’été soit aux alentours de la fin juin pour que l’ensemble des lignes du réseau TISSE puisse y circuler de nouveau et retrouver sa performance habituelle.
Enfin, malgré les recours intentés par l’opposition municipale au Maire de Bondoufle, soutenue par les « écologistes » de l’opposition municipale d’Evry-Courcouronnes, Ile-de-France Mobilités a enfin pu acquérir, en décembre dernier, le site où sera construit le futur dépôt du réseau TISSE. Le chantier va enfin pouvoir démarrer au printemps prochain mais cette infrastructure ne pourra être mise en service avant l’été 2027.
Je rappelle que ce nouveau dépôt, est très attendu puisque :
- le site actuel, vieilli et dépassé, a été conçu pour gérer 130 bus, il en a aujourd’hui plus de 300 !
- la salles de repos et de prise de service des conducteurs est sur-saturée ne permettant ni le confort nécessaire aux agents ni un bon écoulement du lancement des lignes en heure de pointe !
- il permettra de faire évoluer la flotte de bus vers le bio-gaz, une urgence écologique.
Je me permets de rappeler que grâce aux 2 ans de retards qu’ont infligés ces élus opposants du territoire à cette infrastructure indispensable à la modernisation et au bon fonctionnement du réseau de bus, nous sommes contraints d’acquérir en urgence une vingtaine de bus diesel, certes aux normes les plus exigeantes mais diesel quand même, car les dépôts actuels n’ont pas l’infrastructure pour accueillir de nouveaux bus fonctionnant au biogaz. Or sans les recours de nos amis « écologistes », nous serions aujourd’hui entrain d’inaugurer le nouveau dépôt de Bois Bailleul et une grande partie de notre flotte bus… serait neuve et propre !
Un comble que j’ai déjà dénoncé ici !
A l’heure des bilans, je rappèlerai les responsabilités de chacun, surtout quand on sait l’engagement concret et exemplaire de la Région Ile-de-France, de Tice hier et de Grand Paris Sud à la transformation énergétique de notre réseau dont je rappelle d’ailleurs qu’en cours d’année nous inaugurerons le TZen 4 qui sera électrique, en remplacement de l’ancienne 402.
Enfin, petit rappel documenté, dans cette ère ou le mensonge et les fakes news font office de vérité ; ce ne sont pas Valérie Pécresse ni Stéphane Beaudet qui ont voulu la mise en concurrence. C’est en 2016 le Conseil d’Etat qui nous l’a imposée à partir du « Règlement Européen » adopté sur le continent en 2008. C’est la Loi, c’est la vérité.
Pour ma part, je reste mobilisé sur notre urgence du moment : rétablir le bon fonctionnement de notre réseau de bus auquel, vous le savez, pour en avoir été président durant 15 ans, je reste viscéralement attaché : autant en faveur de nos voyageurs qui se plaignent à raison, que nos agents du réseau, conducteurs comme mécaniciens dont de fait les conditions de travail par ces mesures d’urgence doivent s’améliorer.
J’ai re-convoqué l’ensemble des parties prenantes début mars pour faire un premier bilan de ces mesures d’urgence.
Stéphane BEAUDET, Président délégué et vice-président en charge de l’attractivité, de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation de Grand Paris Sud